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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 18:22

 A Koungou-Massissia est une coopérative a été créée par la volonté des femmes paysannes de Massissia, avec le soutien de l'ONG OVAMACO


Elle regroupe en son sein beaucoup de mamans et de filles-mères  qui se battent pour le bienêtre de la famille en pratiquant la culture du manioc qui est la plus importante plante agricole de l'Afrique.


Etant donné que le manioc est produit avant tout dans l'agriculture de subsistance, il constitue pour les populations rurales une réserve alimentaire fiable, ce que les femmes du groupement ont compris.P1010831R

 

Ces femmes se sont données pour but, de lutter contre la faim dans leurs villages mais aussi d’atteindre les objectifs qu'elles se sont fixés.


P1010813RGrâce à une entente mutuelle elles ont pu obtenir un domaine de 5 hectares dans la zone fluviale de MASSISSIA (proche Linzolo), où elles se sont misent au travail. Elles  labourent et plantent cette terre sans ménager leurs efforts.


La production de manioc a connu une régression importante durant ces douze dernières années dans la partie sud du Congo. Précisément dans la région du Pool par manque de main-d’œuvre et par le déplacement massif des jeunes, en âge de travailler, vers le grand centre urbain plus attrayant que de rester au village.


Comme tout autre groupement dans ce domaine leur quotidien reste le même qu'aux autres paysannes. Elles sont confrontées aux mêmes situations.


6-quelque-membre-du-groupement--en-pleine-operation-de-deChaque matin, les femmes de cette coopérative se réunissent autour d’une tasse de café où elles se racontent les histoires de la veille afin de se réconforter.

Chacune d’elle se donne pour objectif d’ajouter une valeur exacte au terrain malgré le manque de moyens.

   

Le début d’une journée d'une femme de la coopérative commence par un embarras du choix, soit labourer son champ  ou aller rejoindre les autres pour un bien commun ? Elles ont pu établir un calendrier de travail. Où elles répartissent leurs activités en trois jours au lieu des six jours voulus pour exercés leur activité agricole. 

 LES-MEMBRES-EN-ACTION-8

Sous un soleil accablant, malgré cette souffrance, elles restent déterminées à travailler.

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 14:47

Les femmes de Koungou-Massissia après avoir labouré le terrain, ont planté les boutures. Après la mise en terre, les racines poussent les premières, ensuite apparaissent les bourgeons qui donneront les tiges : c'est la phase de reprise des boutures qui dure de trois à six jours.

 

 plantation champ-de-maniocPendant le premier mois, les racines s'étendent rapidement, horizontalement d'abord, ensuite plus ou moins verticalement; la tige a une croissance lente durant cette période : c'est la phase d'installation pendant laquelle la plante vit surtout des réserves de la bouture.


plan manioc

 

 

 

La troisième phase est celle du développement aérien qui dure jusqu'à environ trois à quatre mois après la plantation; on assiste alors à une croissance extrêmement rapide des tiges, la plante édifie le feuillage qui va lui permettre de fabriquer les réserves qu'elle stockera dans les tubercules.

 

 

 

 

 

15-manioc-gene-par-les-mauvais-herbes

 

 

Toutes ces étapes ont été franchies avec succès, les femmes de la coopérative sont maintenant à l’étape de désherbage, une opération qui s’effectue lentement et sûrement pour ne pas laisser les boutures à la merci des intempéries.

 

 

 

 

12

 

 

 

Leur seul crédo un avenir meilleur pour les siens, peut-on vraiment faire des prodiges si nous sommes ingrats envers ceux qui nous entourent, à partir de ces femmes nous retrouvons ce que l’on appelle la voie communautaire.

 

 

 


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Présentation

  • : ONG OVAMACO
  • : ASSOCIATION O.VA.MA.CO Déclarée auprès du Ministère de l'Intérieur et de la Décentralisation de la République du CONGO
  • Contact

Le projet OVAMACO

Née d’une initiative privée, notre institution est dénommée :

«Organisation pour la Valorisation de la Culture du Manioc au Congo »,

en sigle « OVAMACO ».

Cette organisation s’intéresse à un secteur-clé de l’économie congolaise, à savoir, le secteur de la production du manioc.

Elle est donc impliquée dans les activités du monde rural, et en particulier celles qui sont liées à la production, la transformation, le conditionnement, la commercialisation et la consommation du manioc et de tous ses dérivés.

L’intitulé même de l’Organisation est révélateur d’une grande vision, celle qui intègre divers aspects de la filière manioc.

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